THE BAD NIGHTMARE OF BWITI

a collaboration with the future historian about Moja Moja....

Je n'en doutais plus... Mon maigre et ténébreux refuge ne résisterait pas longtemps à leurs assauts...
La faute à ces conserves périmées?... Ma vision se trouble et la réalité me glisse entre les doigts.
Je ne sais plus. combien de jours, combien de temps s'est écoulé... Tout ce que je sais, c'est que ce cauchemar a commencé... et je n'en suis jamais sorti... Ce matin, Un est entré. C'est la fin, je pense.... Un attendait depuis longtemps.
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new story:

"Cette nuit encore j'ai rêvé d'eux...
Par centaine, ils s'étaient faufilés dans ma chambre pour se tapir sous le lit en poussant de petits mais terrifiants glapissements. Je sentais leur nombre incroyable par les mouvements que faisait mon lit dans un brutal va et vient qui, vous vous en doutez, m'empêchait de trouver le sommeil. De guerre lasse, je finissais par leur hurler de se taire, que cette troupe furieuse me laisse en paix mais sans en espérer de probants résultats. Je connaissais ces Mojas là, ils m'étaient devenus, avec le temps, si tristement familiers que leur compagnie me rappelait combien j'avais sombré en quelques années dans une profonde et noire dépression.
Je les savais échapper de l'appartement voisin où habitait leur créateur, mais ces diables là s'en étaient lassé de leur maître, alors dès la nuit tombée ils se mettaient en quête de rencontres joyeuses et semblaient se délecter de mon humeur mélancolique et suicidaire. En somme je crois bien qu'ils se nourrissaient de mes tourments car plus je me sentais mal et davantage les Mojas sous mon lit faisaient ripaille !...

Comment comprendre ces atroces créatures ?

J'ai tout tenté n'en doutez pas...
La persuasion, le charme et la flatterie, la colère et même une unique fois l'ultra-violence ! Cette nuit là je dégainai de vieux tromblons hérités d'un aïeul conquistador et je me mis à tirer sous mon lit sans viser tout à fait correctement... il y eut tant de fumée qu'après quelques détonations, ma chambre devenue irrespirable, je fus contrains de me jeter dans le couloir suffocant et le visage noir de poudre. Lorsque les nuages se dissipèrent, je découvris avec horreur l'étendue du carnage... Mon lit avait été partiellement emporté par les boulets et il ne restait presque rien de ma table de nuit que je tenais de ma grand-mère adorée, par contre les maudits étaient encore tous là, dissimulés sous les restes carbonisés de ma literie, des dizaines de paires d'yeux brillants, comme les lumières d'un chenal lugubre et inhospitalier.
Cette expérience me mina si profondément que je passai de longues nuits par la suite à pleurer de chaudes et grosses larmes tant il me paraissait injuste de voir ainsi le sort s'acharner sur ma pauvre et misérable existence. Je me maudissais autant que je les détestais et j'entendais leurs rires rebondir sur mes pleurs..

Vous savez, j'ai toujours essayé de mener une vie rangée et réglée, mon quotidien jadis était comme une mélodie précise à la rythmique pure et claire. A présent que mes nuits ont été prises d'assaut par ces salopards d'anarchistes, je crains d'y laisser une part significative de ma raison. Je tache de me battre, je m'astreins à garder un cap ferme et définitif mais hélas jour après jours, je ressens bien que le navire dérive et j'ignore pour tout vous dire, si c'est encore moi qui manœuvre le gouvernail.Il est quelques petits détails de ma personnalité qui m'effrayent un peu, par certains côtés j'ai la sensation que je commence à leur ressembler, mais cela ne peut-être... non cela ne peut-être...

Aidez-moi."

もじゃもじゃ
Moja Moja©, or the origins of Little Monsters ...

Moja Moja is a Japanese onomatopoeia: a ball of hair that makes you want to fiddle with your fingers ...
behind the Moja Moja were born in Japan.

they are still very numerous in the Japanese islands ...

thanks to see the series : Little Monsters©
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